Fiche de travail   4                                                                                             

 

1.     Observez attentivement chaque dessin. Par la suite essayez d’imaginer l’histoire et de donner un titre à chaque dessin.

 

2.     Rédigez un court discours contre la peine de mort en justifiant votre opinion par des arguments.

 

3.     Essayez de décrire la scène, le dessin ou le personnage qui vous a le plus impressionné .

 

4.     Pour avoir une image plus précise sur l’œuvre :

        Cet ouvrage est disponible au format ePUB sur le site de la bibliothèque numérique de TV5MONDE

        Le dernier jour d'un condamné.ppt https://wikinikes.wikispaces.com

 

 

CONTRE LA PEINE DE MORT


«La peine de mort est le signe spécial et éternel de la barbarie.»Victor Hugo, Discours à l’Assemblée constituante, 15 septembre 1848

Le plus grand et le plus constant de tous les combats que Victor Hugo a menés depuis sa jeunesse est celui contre la peine de mort. Le souvenir de condamnés conduits à l’échafaud a marqué l’écrivain. Hanté par ces exécutions, il ne cessera de dénoncer ce «meurtre légal» qui, pour lui, est un acte de barbarie.

Dans Le Dernier Jour d’un Condamné, il donne la parole à un condamné qui, à la première personne, présente ses impressions et ses sensations à partir du verdict. Il s’agit, en effet, d’un plaidoyer contre la peine de mort qui fait scandale à l’époque. Le même sujet sera repris dans Claude Gueux en 1834. Son souci pour l’amélioration des prisons et la condition des bagnes sera aussi décrit dans Les Misérables (l’image des forçats attachés à la chaîne qui traversent la France). Nombreuses seront aussi ses interventions auprès des gouvernements pour obtenir la grâce des condamnés à mort. Cette lutte s’explique surtout par le respect de la vie humaine mais aussi par le refus de la loi du talion selon laquelle la société agit par vengeance et non par justice. Tuer celui qui tue crée, pour Hugo, un cercle vicieux qui met en cause toute idée de civilisation et de progrès et qu’il faut éviter à tout prix. Car la société «ne doit pas punir pour se venger ; elle doit corriger pour améliorer» et instaurer entre les hommes des rapports de fraternité et non pas de rapports de force.

Hugo a, dans toutes les occasions, pris le parti des opprimés. Il n’est pas un droit qu’il n’ait revendiqué, pas une cause juste qu’il n’ait défendue. Son œuvre est un long combat pour l’avenir, pour l’humanité de demain. Il y a dans son cœur une compassion profonde pour tous les misérables qu’il s’agisse de la société, d’une classe ou d’un individu. Pourquoi ? Parce qu’il est l’HOMME UNIVERSEL.

http://www.bonjourdumonde.com/blog/grece/11/personnalites/victor-hugo-defenseur-des-droits-de-lhomme